Votre avenir regorge d’objectifs à long terme. Un CELI peut-il vous aider à les atteindre?
Le présent article vise à clarifier les avantages du compte d’épargne libre d’impôt (CELI), quels que soient vos objectifs à long ou à court terme.

La retraite n’est qu’une des raisons d’envisager un CELI
Pourquoi épargnez-vous ou faites-vous des placements? Peut-être avez-vous déjà commencé à planifier votre retraite. Ou peut-être vous imaginez-vous en train d’acheter une résidence secondaire ou un immeuble à revenu ou de laisser un héritage à vos petits-enfants – sans puiser dans votre revenu de retraite.
Le présent article vise à clarifier les avantages du compte d’épargne libre d’impôt (CELI), quels que soient vos objectifs à long ou à court terme. Si vous ne savez pas par où commencer, un entretien avec un planificateur financier pourra vous aider à comprendre comment un CELI peut être élaboré en fonction de vos objectifs particuliers.
Tout d’abord, quelques faits au sujet des CELI
Vous serez peut-être étonné d’apprendre qu’un très grand nombre de Canadiens ne savent pas vraiment comment fonctionne un CELI
Notions de base sur le CELI :
- Lancé en 2009, le CELI est un type de compte d’épargne enregistré.
- Les revenus dégagés par le CELI, notamment les intérêts, les dividendes et les gains en capital, ne sont pas assujettis à l’impôt note de bas de page étoile, étoile.
- De plus, vous pouvez retirer des fonds de votre CELI en tout temps, sans payer d’impôt note de bas de page étoile, étoile.
- Tout résident du Canada qui a atteint l’âge de la majorité et qui détient un numéro d’assurance sociale (NAS) valide peut ouvrir un CELI.
- Vous n’avez pas besoin de gagner un revenu pour investir – par conséquent, même les parents au foyer et les étudiants peuvent cotiser à un CELI.
Le rôle d’un CELI à la retraite
Il pourrait être sage d’envisager le CELI comme une façon de vous constituer une source de revenus supplémentaire libre d’impôt note de bas de page étoile, étoile – surtout si vous avez cotisé le maximum autorisé à votre régime enregistré d’épargne retraite (REER). Quand vous aurez atteint l’âge de 71 ans et ne pourrez plus cotiser à votre REER, votre CELI sera un bon moyen de continuer d’investir et de faire croître votre revenu en franchise d’impôt note de bas de page étoile, étoile. Sans compter que vous n’aurez pas à convertir votre CELI en fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) à l’âge de 71 ans, comme vous devrez le faire avec votre REER.
Investir pour maximiser le rendement de votre CELI
Un CELI vous permet de détenir une variété de placements qui peuvent vous aider à maximiser les avantages à long terme de votre compte. De nombreuses personnes cherchent à investir dans des fonds d’investissement, des CPG (y compris ceux liés aux marchés financiers), des fonds négociables en bourse (FNB) ou des actions. Toutes ces options conviennent aux épargnants qui peuvent attendre plusieurs années avant de tirer parti des rendements de leur CELI.
Vous pourriez aussi envisager de conserver des liquidités dans votre CELI, mais uniquement pour vos objectifs de placement à court terme, puisque les placements liquides ne vous procureront peut-être pas les rendements dont vous avez besoin pour atteindre vos objectifs financiers. Cela dit, elles pourraient s’avérer utiles lorsque vous serez à la retraite.
Envisagez les options de placement suivantes :
Fonds d’investissement : Des milliers de fonds s’offrent à vous; vous avez donc la certitude d’en trouver un qui convient parfaitement à vos besoins. En cas de doute, un conseiller pourra vous expliquer les avantages propres à chacun des fonds ainsi que la façon dont ils peuvent vous aider à réaliser vos objectifs. Cependant, vous devrez d’abord déterminer le niveau de risque que vous êtes prêt à accepter à long terme. Si vous pensez que « rien ne sert de courir, il faut partir à point », vous pourriez opter pour des fonds d’investissement plus prudents. Et si votre tolérance au risque est plus élevée, vous pourrez envisager des fonds qui offrent un potentiel de croissance supérieur.
Fonds négociables en bourse (FNB) : Un FNB est un fonds de placement coté et négocié en bourse qui est constitué d’un panier de titres pouvant renfermer des actions, des obligations ou d’autres éléments d’actif, tels que des produits de base. Les FNB présentent un risque potentiellement inférieur à celui des titres individuels. Vous pouvez investir dans des FNB en faisant l’acquisition de fonds constitués de FNB par l’entremise de votre banque, ou simplement en détenant des FNB dans le cadre de votre CELI.
Certificats de placement garanti (CPG) : Les CPG sont des placements à faible risque qui offrent un taux de rendement garanti pendant une période déterminée. Les CPG liés aux marchés financiers constituent une autre option; ils vous permettent de participer au potentiel de croissance du marché boursier canadien, sans risquer de perdre votre capital investi.
Actions individuelles : Lorsque les investisseurs décident d’étendre leurs options, les occasions liées aux actions qui se présentent à eux se multiplient de façon appréciable. Encore une fois, vos choix seront fonction de votre tolérance au risque, puisque les actions individuelles peuvent être plus risquées que certains autres placements, comme les fonds d’investissement. Il est donc sage d’effectuer des recherches sur les actions dans lesquelles vous voulez investir, pour vous assurer de prendre en compte les avantages de la diversification. Si vous avez des doutes quant à la façon d’investir ou aux titres à choisir, demandez l’aide d’un conseiller. Enfin, si vous êtes un investisseur avisé, vous pouvez effectuer des recherches et acheter des actions (et d’autres instruments de placement) au moyen de plateformes de placement autogérées.
Avantages à long terme du CELI
Réduction des récupérations fiscales des prestations à la retraite
Voici un autre élément à prendre en compte : lorsque vous prendrez votre retraite, les sommes que vous retirerez de votre REER ou de votre FERR pourraient vous placer dans une fourchette d’imposition supérieure et entraîner la récupération de vos prestations et crédits gouvernementaux fondés sur le revenu, comme le Supplément de revenu garanti ou la Sécurité de la vieillesse. Avec un CELI, votre admissibilité aux prestations et aux crédits fondés sur le revenu ne sera pas compromise, puisque les sommes que vous en retirerez ne seront pas ajoutées à votre revenu imposable.
Bien sûr, un REER vous procure une déduction d’impôt immédiate (ce que ne vous offre pas un CELI), mais rappelez-vous que vous devrez payer de l’impôt sur les sommes que vous retirerez de votre REER ou de votre FERR, généralement après votre départ à la retraite.
En fin de compte, il s’agit de trouver l’approche qui cadre le mieux avec vos objectifs, celle qui permettra à votre CELI de compléter votre REER afin de favoriser l’atteinte de vos objectifs d’épargne.
Éléments à surveiller
Les CELI sont assortis d’un plafond annuel de cotisation limité
Les règles relatives à la possibilité de retirer de l’argent de votre CELI et de l’y verser de nouveau sont complexes, et beaucoup d’investisseurs les enfreignent par inadvertance. Si vous retirez un montant de votre CELI au cours d’une année donnée, vous pouvez le cotiser de nouveau la même année, mais uniquement si vous disposez de droits de cotisation suffisants. Autrement, vous devrez attendre jusqu’à l’année civile suivante. En effet, tout montant cotisé ou cotisé de nouveau au cours d’une année donnée est considéré constituer un nouveau dépôt, et est assujetti au plafond de cotisation annuel en vigueur et à vos droits de cotisation inutilisés. Si vous cotisez un montant ou le cotisez de nouveau au cours de la même année et dépassez ainsi vos droits de cotisation inutilisés, vous serez imposé chaque mois sur le montant de la cotisation excédentaire.
Prenons un exemple. Kristina a ouvert son CELI en 2011; depuis, elle y cotise le maximum autorisé chaque année. À la fin de 2016, Kristina avait donc cotisé 36 500 $ en tout dans son CELI. Au début de 2017, elle verse 5 500 $ à son compte, soit le plafond de cotisation prévu pour l’année. Tout à coup, Kristina a l’occasion de faire le voyage de ses rêves, et retire 3 000 $ pour le réaliser. Elle découvre peu de temps après qu’elle ne pourra finalement pas partir.
Elle ne peut pas tout simplement remettre cet argent dans son CELI. Puisque Kristina a déjà cotisé le maximum permis pour 2017, elle devra attendre au début de l’année 2018 pour verser de nouveau dans son CELI une partie ou la totalité des 3 000 $ qu’elle a retirés (qui seront ajoutés à ses droits de cotisation au début de 2018). Si elle n’attend pas à l’année prochaine, elle aura un excédent dans son CELI et devra payer un impôt de 1 % sur l’excédent CELI le plus élevé pour chaque mois où cet excédent demeurera dans son compte.
Cet article vous a probablement déjà donné beaucoup à réfléchir. Si vous avez besoin de renseignements supplémentaires, n’hésitez pas à communiquer avec un professionnel en placement de BMO, au 1-800-665-7700. Vous pouvez également prendre rendez-vous. Nous sommes ici, pour vous.
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Notes en bas de page
* Sous réserve des limites de transaction et des modalités du placement choisi. Pour faire des lectures complémentaires, rendez-vous sur le Renseignements de la note de bas de page astérisque astérisque Sous réserve des limites de transaction et des modalités du placement choisi. Pour faire des lectures complémentaires, rendez-vous sur le site Web de l’ARC.
** Ce document est fourni à titre informatif seulement. Pour en savoir plus, veuillez consulter le Renseignements de la note de bas de page astérisque astérisque astérisque Ce document est fourni à titre informatif seulement. Pour en savoir plus, veuillez consulter le site Web de l’Agence du revenu du Canada. Communiquez avec un fiscaliste pour obtenir des conseils en matière de planification fiscale et successorale.