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Commencer à investir : les étapes essentielles que tout débutant doit connaître

Nous vous aidons à commencer votre parcours de placement grâce à des renseignements pertinents, des conseils d’experts et des leçons apprises.

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Voici pourquoi il est plus que jamais important d’investir

Vous voulez vous préparer à la réussite financière? Voici une suggestion : commencez à investir. Certes, investir est toujours une bonne idée, mais dans le contexte financier actuel les placements sont plus que jamais pertinents. En effet, l’inflation érode la valeur de votre argent. Face à ce défi, les placements peuvent protéger votre patrimoine et le faire croître au fil du temps.

Qu’est-ce qu’investir exactement? Investir revient à utiliser son argent pour obtenir un revenu ou un bénéfice, habituellement en achetant des produits de placement ou des actifs comme des biens immobiliers. Évidemment, l’épargne aussi est importante. Cependant, les placements peuvent générer des rendements supérieurs au taux d’inflation. Les intérêts produits par un compte d’épargne, souvent inférieurs au taux d’inflation, ne peuvent rivaliser avec ces rendements. Et si vous ne suivez pas le rythme de l’inflation, votre argent stagnera, minant votre stabilité financière à long terme.

Si vous pensez que vous n’avez pas assez de fonds pour commencer à investir, détrompez-vous. Même un petit montant peut s’accumuler grâce à la capitalisation, ce qui permet à vos rendements sur le capital investi de dégager à leur tour des bénéfices. Les rendements engendrent des rendements, voilà le pouvoir des intérêts composés.

 

 

Prenons un exemple : Mike a placé 150 $ par mois pendant 20 ans à un taux d’intérêt annuel de 5 %. Dans 20 ans, il aura gagné plus de 60 000 $ grâce aux cotisations mensuelles, dont environ 24 000 $ en intérêts gagnés. Gardez en tête que plus votre argent est investi longtemps, plus vous avez le potentiel de générer des gains composés.'

Ne laissez personne vous dire que les placements exigent de la chance ou d’anticiper le marché. Ce qu’il vous faut, c’est une approche cohérente et une stratégie de placement rigoureuse (et éclairée). Avoir du soutien ne fait pas de mal non plus. Les plateformes de négociation en ligne comme ConseilDirect de BMO Ligne d’action et des conseils des principaux fournisseurs de recherche peuvent vous aider dans votre parcours de placement. Nous y reviendrons plus tard… Entre-temps, voici quelques points à considérer alors que vous commencez à investir et à élaborer votre plan de placement unique.

Avant d’investir : déterminer sa tolérance au risque et établir un horizon de temps

Avant même d’envisager de faire des placements, assurez-vous de faire le ménage de vos finances. En d’autres termes, remboursez vos dettes à intérêt élevé, comme celles liées à vos cartes de crédit. Très peu de placements surpasseront avec constance les près de 20 % d’intérêts que vous devrez probablement verser à un fournisseur de cartes de crédit pour rembourser votre dette. Faites tout ce que vous pouvez pour rembourser cette somme avant de commencer à mettre de l’argent de côté pour investir.

Il y a aussi la question du fonds d’urgence. Il est nécessaire. En effet, un imprévu va forcément survenir. Mise à pied, catastrophe naturelle, maladie... Les bouleversements ne manquent pas dans la vie. N’importe quel conseiller financier vous le dira : il est judicieux de mettre de côté un coussin de sécurité correspondant à trois à six mois de frais de subsistance totaux pour éviter de liquider vos placements en période de crise.

Évaluer votre tolérance au risque

Une fois que le ménage est fait, vous pouvez passer aux placements. Être investisseur n’est pas sans risque. Demandez-vous quel niveau de risque vous pouvez accepter. Bien entendu, de grands risques peuvent rapporter gros. Imaginez un peu comment vous vous sentiriez si la valeur de votre portefeuille chutait soudainement de 20 pour cent. Si cette simple idée vous angoisse beaucoup, peut-être devriez-vous arrêter votre choix sur des options de placement plus prévisibles.

À l’inverse, si vous n’avez pas besoin de votre argent dans un avenir proche et que vous avez le temps de vous remettre d’éventuelles pertes, vous pouvez envisager des placements plus risqués fructueux à long terme. En résumé, reconnaissez franchement le degré de risque avec lequel vous êtes à l’aise et le genre de rendement que vous espérez obtenir de vos placements.

Définir un horizon de temps

Quand comptez-vous encaisser vos placements? Dans un an? Dans dix ans? L’ordonnancement de vos objectifs financiers dans le temps est un élément tout aussi important que votre tolérance au risque dans la prise de vos décisions de placement.

Si vous épargnez pour atteindre un objectif à court terme (dans les cinq prochaines années ou avant), votre portefeuille pourrait ne pas avoir le temps de recouvrer les pertes subies. Cela signifie que même les fluctuations normales du marché pourraient porter un coup dur à vos placements. Vous voudrez peut-être envisager des options plus stables, comme des placements à revenu fixe tels que les certificats de placement garanti et les obligations, même si des placements plus volatils ne provoquent pas votre nervosité.

En revanche, vous aurez plus de temps pour vous remettre des baisses du marché si votre horizon de placement est plus grand. Vous disposerez ainsi d’un peu plus de marge de manœuvre pour essayer des options de placement plus risquées, comme celles que propose le marché boursier.

Bien entendu, vous devez quand même déterminer le montant à investir. Il est difficile de connaître la réponse sans avoir une vue d’ensemble de votre argent. Un outil de budgétisation peut vous aider à suivre votre revenu, vos dépenses et votre épargne. Cet exercice vous aidera à bien comprendre vos finances, ainsi que votre aisance et capacité à investir. N’oubliez pas d’aborder les placements avec une vision à long terme. N’investissez que des fonds dont vous n’aurez pas besoin dans un avenir proche.

 

Établir des objectifs de placement clairs

Une fois que vous avez remboursé vos dettes élevées de cartes de crédit, défini votre tolérance au risque et votre horizon de temps et veillé à ce que votre budget permette les placements, il reste à vous demander pourquoi vous investissez. Quels objectifs souhaitez-vous atteindre en investissant votre argent? Il est essentiel de répondre à cette question pour établir une stratégie de placement, choisir vos actifs et déterminer d’autres détails de vos placements.

Tout d’abord, déterminez si votre objectif de placement est à long, moyen ou court terme. Il faut habituellement plus de cinq ans (souvent dix) pour atteindre un objectif à long terme. C’est notamment le cas de la planification de la retraite. Il faut de un à cinq ans pour atteindre les objectifs à moyen terme, comme une épargne pour une mise de fonds ou une voiture. Les objectifs à court terme, comme l’épargne pour des vacances ou un fonds d’études, peuvent prendre un an ou deux.

Voici pourquoi l’échéancier des objectifs est important : Si votre objectif est la retraite, un tel objectif à long terme vous permet de mettre en œuvre des stratégies plus axées sur la croissance, qui se concentrent davantage sur des placements censés croître plus rapidement que le marché généralisé, comme les actions. À l’inverse, si vous épargnez en vue d’un objectif à court terme, il est déconseillé d’investir dans des actions plus risquées. Il est probablement préférable de viser un portefeuille de placements à faible risque.

Assurez-vous de bien définir vos objectifs et de déterminer le coût estimatif et les échéances de chacun. Assurez-vous de pouvoir les mesurer et qu’ils sont réalisables. Et assumez-en la responsabilité. N’oubliez pas : ce ne sont pas tous les objectifs qui doivent cadrer avec un unique compte de placement. Au contraire, il est plus censé d’ouvrir un compte distinct pour chaque objectif différent. Un compte d’épargne libre d’impôt (CELI), par exemple, peut être idéal pour l’épargne générale, tandis qu’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est plus adapté à une épargne en vue de la retraite.

Comprendre les types de comptes de placement

Examinons de plus près ces deux comptes de placement enregistrés avant de nous concentrer sur les types de comptes de placement non enregistrés au Canada. Selon vos objectifs, un ou plusieurs de ces comptes clés peuvent convenir à votre portefeuille de placements.

CELI

Un CELI est un compte d’épargne enregistré au Canada dans lequel le revenu généré par les placements est libre d’impôt. Les retraits sont également libres d’impôt. N’importe quel Canadien d’au moins 18 ans peut détenir une grande variété de placements admissibles dans un CELI, notamment des liquidités, des actions, des obligations, des fonds communs de placement et des certificats de placement garanti (CPG). Le gouvernement définit le plafond de cotisation chaque année (il était de 7 000 $ en 2025). Mais si une année vous ne cotisez pas à hauteur de la limite, le montant admissible est reporté et ajouté à vos droits de cotisation pour les années suivantes.

Sa souplesse et ses répercussions fiscales en font un placement idéal pour les objectifs à court et à long terme. Vous voulez épargner pour les vacances de l’an prochain? Ou enfin vous acheter une nouvelle voiture? Le CELI vous permet de constituer un coussin financier pour payer vos dépenses prévues et 

REER

Un autre compte de placement enregistré, le REER, ou régime enregistré d’épargne-retraite, a été conçu pour offrir des avantages fiscaux à ceux qui cherchent à faire fructifier leur épargne à long terme pour la retraite. Comme son nom le sous-entend, l’argent que vous mettez dans votre REER n’est pas imposé et vous pouvez déduire vos cotisations de votre impôt à la fin de l’année. En résumé, votre argent fructifie sans imposition jusqu’à la retraite. Attention : l’imposition est différée et non levée. Ainsi, vous devrez payer de l’impôt sur les montants que vous retirez de votre REER. D’ici là, nous espérons que vous serez à la retraite et que votre taux d’imposition sera inférieur.

Vous pouvez cotiser à votre REER jusqu’à 18 % de votre revenu gagné au cours de l’année précédente. L’ARC établit un plafond de cotisation annuel (en 2025, il était de 32 490 $), mais si vous n’avez pas utilisé tous vos droits de cotisation au REER lors d’une année, ils sont reportés et peuvent être ajoutés au plafond de l’année suivante. Il faut toutefois prendre garde de ne pas cotiser trop, car cela peut entraîner une pénalité.

Et si vous pensez que le REER n’est utile que pour vos objectifs de retraite, détrompez-vous. Il peut aussi vous aider à atteindre vos objectifs d’accession à la propriété et aux études. Le Régime d’accession à la propriété (RAP) permet aux acheteurs d’une première propriété d’emprunter jusqu’à 60 000 $ dans leur REER pour acheter une maison sans répercussions fiscales. Les fonds doivent être retirés dans les 30 jours suivant la date d’occupation de la propriété et remboursés sur une période de 15 ans.

Le Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP) permet également des retraits temporaires d’un REER, mais uniquement pour payer vos frais de scolarité ou ceux de votre époux ou épouse, ou conjoint ou conjointe de fait (à l’exclusion des enfants). Vous pouvez retirer jusqu’à 10 000 $ par an jusqu’à concurrence de 20 000 $. Sous réserve que les fonds soient remboursés à votre REER dans un délai maximal de dix ans, le retrait n’est pas imposable.

Comptes non enregistrés

Il n’y a pas de plafond de cotisation pour un compte non enregistré; vous pouvez investir autant que vous le voulez. En revanche, le revenu de placement n’est pas non plus avantageux fiscalement. Les types de comptes non enregistrés les plus populaires sont les comptes au comptant, les comptes sur marge et les comptes d’épargne à intérêt élevé. Si vous êtes un investisseur avancé ou si vous avez atteint le plafond établi pour vos comptes enregistrés, un compte non enregistré est un bon choix, surtout du fait qu’il offre de la souplesse et comporte moins de restrictions.

Les intérêts, les dividendes et les gains en capital réalisés sur les comptes non enregistrés sont imposables, d’une manière différente. Les intérêts courus sur les placements, comme les CPG, sont entièrement imposables au taux d’imposition marginal. Les dividendes provenant des actions sont par ailleurs imposables. En revanche, ils peuvent être admissibles à un crédit d’impôt pour dividendes, ce qui réduit votre impôt à payer. Les gains en capital sont imposables à un taux d’inclusion de 50 % (seulement 50 % du gain est ajouté à votre revenu imposable). Par exemple, supposons que vous achetiez des actions pour 5 000 $ et les vendiez pour 10 000 $, alors votre gain en capital est de 5 000 $ et vous payez de l’impôt sur 2 500 $.

« Si vous savez déjà quels sont les écueils potentiels, vous pouvez apprendre à les éviter »

Quels sont les différents actifs de placement?

Maintenant que nous avons une meilleure idée des comptes de placement à votre portée, examinons de plus près vos options d’actifs et la façon dont chacune d’elles peut (ou non) s’intégrer adéquatement à votre portefeuille diversifié.

Actions

Les actions sont des parts de titres de propriété d’une société. En raison de leur volatilité, les placements en actions présentent un risque réel. Vous pouvez être généreusement récompensé pour avoir pris ce risque... ou perdre beaucoup. Prenons l’essor des technologies des années 1990. Ces placements en actions stratégiquement judicieux au départ se sont rapidement effondrés par la suite. Malgré ce fait, les actions technologiques restent généralement un placement judicieux, indépendamment des risques qui leur sont associés.

Obligations

Moins risquée qu’une action, une obligation est un prêt à une société ou à une entité gouvernementale. Cette entité accepte de vous rembourser après un certain nombre d’années. Entre-temps, vous touchez un intérêt. Cependant, en contrepartie d’une plus grande stabilité, les obligations génèrent des rendements inférieurs.

FNB

Les fonds négociés en bourse (FNB) détiennent de nombreux placements individuels (actions, obligations, produits de base ou autres actifs) ce qui procure aux investisseurs une exposition à un plus grand nombre de marchés. Grâce à leur panier de placements diversifiés et à faible coût, les FNB sont idéaux pour ceux qui entament leur parcours de placement ou qui ont un modeste budget de départ.

Fonds communs de placement

À l’instar d’un FNB, un fonds commun de placement regroupe divers placements, ce qui assure une diversification et un risque inférieur à celui des actions individuelles. Contrairement à un FNB, les fonds communs de placement sont gérés par des professionnels; les investisseurs n’ont pas besoin de choisir eux-mêmes des actions et des obligations individuelles. Cependant, en raison de cette gestion active, les frais des fonds communs de placement sont plus élevés que ceux des FNB.

CPG

Avec un certificat de placement garanti (CPG), l’investisseur prête de l’argent à une institution financière pour une période donnée. Comme son nom l’indique, les investisseurs en CPG ont la garantie de récupérer leur capital, en plus d’intérêts à un taux prédéterminé. Il n’est pas surprenant que ce placement sans risque convienne à l’épargne à court terme... ou aux investisseurs réfractaires au risque.

Prenez soin de répartir votre actif pour faire en sorte que vos placements restent intéressants (et continuent de prospérer). Votre portefeuille doit être composé de différents types d’actifs, notamment des liquidités, des titres à revenu fixe et des actions. Chacun de ces actifs a ses avantages propres. Par exemple, les placements à revenu fixe offrent de la stabilité, tandis que les actions sont conçues pour la croissance à long terme.

Encore une fois, le pourcentage que vous investissez dans chaque catégorie d’actif dépend de vos objectifs financiers, ainsi que de votre horizon de temps et de votre tolérance au risque. Il peut être un peu compliqué de trouver la bonne combinaison, surtout pour les investisseurs débutants. Il peut être judicieux d’obtenir des conseils d’un professionnel qui peut vous aider à établir la répartition de l’actif qui vous convient.

Choisir comment investir : de façon autonome ou avec un conseiller

En matière de placement, l’aisance varie d’une personne à l’autre. Certains préfèrent tout faire seuls après avoir effectué leurs recherches et établi une méthode fiable. D’autres préfèrent avoir de l’aide, mais pas trop, pour préserver leur indépendance. Pour d’autres encore, ils ont besoin d’être accompagnés pour apaiser leurs inquiétudes et leur stress.

La bonne nouvelle, c’est que c’est vous qui choisissez le niveau d’indépendance et de soutien que vous souhaitez avoir pendant votre aventure. Vous pouvez également faire varier ce niveau à mesure que vous gagnez en confiance. Les investisseurs de BMO peuvent choisir entre quatre approches de placement. Trouvez celle qui correspond le mieux à vos connaissances, à votre aisance et à vos objectifs en matière de placement.

Le service Placements autogérés de BMO Ligne d’action donne aux investisseurs le plein contrôle de leurs opérations par l’intermédiaire de la plateforme en ligne de BMO. Bien entendu, cette approche convient mieux aux investisseurs chevronnés et pragmatiques. Mais si vous voulez notre avis, n’hésitez pas. La plateforme offre suffisamment de recherches, de conseils et d’outils pour vous mettre en confiance.

Le Portefeuille futé BMO est idéal si vous préférez l’autonomie et une approche en pilotage automatique. Le portefeuille futé BMO combine une gestion professionnelle de portefeuille aux coûts moindres de la technologie des robots-conseillers.

ConseilDirect de BMO Ligne d’action propose une approche hybride en matière de placement autonome qui permet aux investisseurs de gérer un portefeuille tout en obtenant un suivi continu du portefeuille et des recommandations d’opérations personnalisées.

Bien entendu, vous pouvez toujours choisir d’avoir un professionnel en placement de BMO à vos côtés tout au long du parcours. Que ce soit en personne ou par téléphone, le conseiller en placement peut vous aider à créer un plan financier, à établir des objectifs et à les atteindre. Les conseils d’un expert peuvent s’avérer particulièrement utiles dans des situations financières complexes où un avis est essentiel.

Lorsqu’on est novice en matière de placement, on peut facilement se tromper. Mais, si vous savez déjà quels sont les écueils potentiels, vous pouvez apprendre à les éviter.

Erreurs de débutant les plus courantes

Lorsqu’on est novice en matière de placement, on peut facilement se tromper. Mais, si vous savez déjà quels sont les écueils potentiels, vous pouvez apprendre à les éviter. Voici quelques erreurs fréquentes liées aux placements :

Essayer d’anticiper le marché

Certains réalisent des placements en fonction de leurs prévisions de fluctuations du marché (« achat à un prix bas et vente à un prix élevé ») dans l’espoir de profiter du marché. Cette stratégie fonctionne rarement. Au contraire, il est prouvé qu’un échéancier de placement régulier donne souvent de meilleurs résultats que les stratégies d’anticipation.

Placer tous les fonds dans un seul placement

Vous vous souvenez du proverbe qui dit qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier? Cela vaut aussi pour les placements. Diversifier les placements que contient votre portefeuille peut contribuer à atténuer le risque et favoriser des rendements supérieurs. La diversification et la composition de l’actif sont deux choses différentes. La répartition de l’actif consiste à varier les types de placements (actions, obligations, liquidités), tandis que la diversification consiste à répartir votre argent entre divers secteurs d’activité et sociétés. Disons par exemple que tous vos placements sont concentrés dans un seul secteur d’activité. Que se passera-t-il si ce secteur se met à piquer du nez? Vous l’aurez deviné : vos placements en subiront le contrecoup. Mais si vous diversifiez vos placements dans plusieurs secteurs, vous serez protégé lorsqu’un secteur se mettra à baisser.

Laisser les émotions prendre le contrôle

Il est normal de se sentir nerveux lorsque les marchés baissent et que vos placements perdent de la valeur. Il est effrayant d’imaginer l’incidence potentielle de ces pertes sur votre durabilité financière. Cette peur peut parfois mener à des ventes sous l’effet de la panique. À l’inverse, il est courant de se sentir trop confiant et désireux de prendre des risques plus importants lorsque les marchés commencent à grimper. Mais il peut être dangereux de laisser ces émotions dicter des choix qui pourraient saboter une stratégie autrement saine.

Laisser complètement de côté votre portefeuille

Si vous ne prêtez pas attention à vos placements, vous pourriez rater une occasion importante de tirer parti de la hausse des marchés. Vous pourriez aussi ne pas tenir compte des placements sous-performants, ce qui pourrait entraîner des pertes plus importantes que celles que vous auriez subies autrement. De plus, le fait de surveiller vos placements vous aidera à ajuster votre stratégie si et quand vos objectifs ou votre tolérance au risque changent.  ême les investisseurs passifs devraient passer périodiquement en revue leur rendement et leur répartition.

Votre parcours de placement commence par un premier pas

Si vous êtes prêt à faire travailler (encore plus) votre argent pour vous, les placements peuvent vous aider à bâtir un avenir financier plus solide. Mais, comme c’est le cas pour toute aventure qui est nouvelle et parfois inquiétante, le plus difficile est souvent de commencer. La meilleure approche consiste à commencer par de petits pas. Un petit pas mène à un autre, et cela se poursuit jusqu’à ce que vous ayez fait suffisamment de chemin pour atteindre la réussite à long terme. Certains supposent qu’il faut beaucoup d’argent pour gagner plus d’argent. Ils ont tort. Soyons très clairs : les placements ne conviennent pas seulement aux mieux nantis, mais à tous ceux qui ont un objectif financier et un plan.

Pour commencer à faire des placements, la première étape consiste à ouvrir un compte de placement. Puis, établissez un objectif. Établissez ensuite une stratégie en fonction de cet objectif, du montant que vous pouvez investir, de votre horizon de temps et du risque que vous êtes prêt à prendre. Faites des recherches sur les types de comptes et d’actifs à votre disposition. Ensuite, il est temps d’investir!

Il y a beaucoup de choses à prendre en considération lorsque vous faites vos premiers pas en tant qu’investisseur. Mais vous n’avez pas à vous y attaquer seul. Si vous souhaitez sérieusement commencer à investir et que vous pensez avoir besoin d’un peu de soutien supplémentaire, communiquez avec un professionnel en placement de BMO. Il pourra vous aider à établir un plan de placement solide et à l’ajuster au fil du temps pour que vous demeuriez en bonne voie d’atteindre vos objectifs. Peu importe comment vous commencez, n’oubliez pas que les placements sont un engagement à long terme qu’il vaut la peine de prendre.

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