Éloge de l’épargne
Au fil des ans, de nombreux parents m’ont avoué que leur plus grand défi était d’inciter leurs enfants, surtout les ados, à épargner. Les occasions de dépenser sont si nombreuses que leurs petits flambent littéralement leur argent. Comment changer leurs habitudes? Voici cinq arguments pour faire l’éloge de l’épargne.
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Des souvenirs qui gâchent les vacances
Ciel pur, mer bleue, sable blanc… Voilà ce que ma sœur Sylvie avait décidé d’offrir, il y a une dizaine d’années, à sa fille et aux trois enfants de son conjoint. Le premier Noël de sa famille reconstituée allait se dérouler à Cancún, au Mexique, une destination qu’elle affectionne particulièrement.
« Je vous achèterai à chacune un souvenir », avait-elle promis gentiment – ou naïvement – à Kristina, Catherine, Valérie et Roxanne.
Une promesse qui n’avait pas été prise à la légère!
Les risques de l’emprunt
André, un ami de mon conjoint et homme d’affaires aguerri, enseigne à ses enfants de ne jamais emprunter pour acheter des biens de consommation. « Il faut seulement emprunter pour investir ou acheter une maison », préconise-t-il.
André a pourtant une carte de crédit dans ses poches, ce qui est une forme d’emprunt. Mais il la ramène à zéro à la fin de chaque mois, évitant ainsi de payer des intérêts.
Réussir en affaires à 15 ans
J’étais très impressionnée l’an dernier quand j’ai appris que Paul, le fils de mes amis Faraj et Carole, étudiait à temps plein en comptabilité à l’université tout en étant informaticien à son compte. Mais ma surprise a été encore plus grande lorsque j’ai découvert qu’il avait lancé sa propre affaire à l’âge de… 15 ans.
En fait, l’aventure de Paul a commencé à l’âge de 11 ans lorsque Faraj et Carole, connaissant son intérêt pour la technologie, l’ont inscrit au Camp informatique John Abbott, où l’on montre aux jeunes à programmer et à concevoir des sites Web.
Une rentrée pas chère
Cet été, j’ai pris l’habitude de voir mon petit voisin, Curtis, 10 ans, dévaler la rue en vélo. Il a un large sourire aux lèvres et un air d’insouciance, qui rappelle que c’est la période des vacances.
Mais pendant qu’il s'amuse, ses parents, eux, se font du mouron, car la rentrée scolaire est dans quelques semaines. Sac, cahiers, crayons, calculatrice, classeurs, feuilles, livres, stylos... La liste n’en finit plus, et les coûts explosent. Bien des parents appréhendent ce moment de l’année...
Le despote
« C’est un vrai despote avec ses enfants. » Quand mon demi-frère Van Hien entend ces paroles, un sourire satisfait se dessine sur son visage.
Eh non, il n’est pas du genre à astreindre ses enfants à des corvées interminables, ni à les enfermer dans leur chambre pour qu’ils étudient ou pratiquent le piano. Mais lorsqu’il est question d’argent, là, c’est une autre paire de manches.