Au fil des ans, de nombreux parents m’ont avoué que leur plus grand défi était d’inciter leurs enfants, surtout les ados, à épargner. Les occasions de dépenser sont si nombreuses que leurs petits flambent littéralement leur argent. Comment changer leurs habitudes? Voici cinq arguments pour faire l’éloge de l’épargne. 

 

 

  1. Voir plus loin
    Ce qui décourage souvent les jeunes à épargner, c’est qu’ils n’en voient pas les conséquences à long terme. « À quoi bon mettre 20 $ de côté par semaine? », disent-ils. Répondez-leur que cela signifie 1 000 $ à la fin de l’année. Devant ce montant, leur opinion risque peut-être de changer.
     
  2. S’initier au rendement
    Si vos enfants n'ont jamais entendu parler de taux d'intérêt, prenez quelques minutes pour leur expliquer que le temps et le rendement permettent à l'épargne de se multiplier. Par exemple, à un taux d'intérêt de 3 %, avec 1 000 $ d'épargne auquel on ajoute 100 $ chaque mois (1 200 $ par an), après 10 ans, ils auraient environ 15 400 $ en banque! Au cours de ces 10 ans, en plus des 13 000 $ épargnés, ils auraient donc accumulé près de 2 400 $ d'intérêts!
     
  3. Profiter des occasions
    Même si les taux d’intérêt ne sont pas très élevés ces temps-ci, il est important d’avoir des réserves au cas où la situation changerait. Imaginons que votre jeune se voit offrir un rendement de 50 %. S’il n’a épargné que 1 $, il ne fera qu’un maigre 0,50 $. En revanche, s’il avait épargné 1 000 $, il toucherait 500 $ au bout d’un an.
     
  4. Assurer sa sécurité
    Votre enfant compte sans doute sur vous pour le mettre à l’abri du besoin. Mais s’il reçoit de l’argent chaque semaine, posez-lui la question suivante : « Si j’arrêtais de te verser une allocation, pendant combien de temps pourrais-tu payer tes dépenses? » Ce petit test pourrait lui faire prendre conscience de l’importance de se constituer des réserves en cas de coup dur. La perspective de devoir se priver est un puissant motivateur...
     
  5. Préserver sa liberté
    À l’adolescence, la liberté est un mot clé. Or, l’épargne procure une certaine liberté d’action. Quand on a plus de latitude sur le plan financier, on ne prend pas les décisions de la même façon. Nos préférences passent avant les considérations monétaires. Par exemple, grâce à ses économies, votre enfant pourrait choisir d’étudier où il veut et dans le domaine de son choix...