Comme le dit le proverbe : « Le meilleur moment pour planter un chêne, c’était il y a 20 ans. L’autre meilleur moment, c’est aujourd’hui. » Ce principe s’applique également aux régimes enregistrés d’épargne-études (REEE). Voici six bonnes raisons d’établir un REEE ou de hausser vos cotisations, si vous en avez déjà un.

1. Les cotisations de contrepartie. Grâce à la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE), le gouvernement versera dans le régime une somme correspondant à 20 % du montant de vos cotisations, jusqu’à concurrence de 500 $ par année. Autrement dit, si vous déposez 1 000 $ dans le REEE de votre enfant, vous aurez 200 $ de plus avec la SCEE. De plus, selon votre revenu familial, la SCEE pourrait même atteindre 40 % du montant de vos cotisations.

2. Il n’est jamais trop tard. Si vous avez tendance à remettre les choses au lendemain, vous apprécierez deux des principaux avantages de la SCEE. Premièrement, même si vous n’avez pas encore établi de REEE, votre enfant accumule des droits de cotisation à la SCEE depuis sa naissance. Par exemple, si votre enfant est né en 2008, il pourrait obtenir une subvention de 2 000 $, somme qui sera versée quand vous commencerez à cotiser au REEE. Deuxièmement, votre enfant pourrait recevoir la SCEE jusqu’à son 17e anniversaire (ou jusqu’à ce qu’il ait atteint le maximum à titre de SCEE de 7 200 $).

3. La croissance en report d’impôt. Même si les cotisations à un REEE ne sont pas déductibles d’impôt (contrairement aux cotisations versées dans un REER), vos fonds croissent à l'abri de l'impôt, c'est-à-dire que vous ne serez pas imposé sur les revenus de placement générés par vos cotisations à un REEE et par les versements de la SCEE. C’est votre enfant qui devra payer l’impôt sur ces revenus, lorsqu’il entrera au cégep, à l’université ou dans une école de métiers ou qu’il entreprendra un programme d’apprentissage ou tout autre programme d’études postsecondaires admissible. Cependant, comme les revenus d’un étudiant sont généralement très bas, votre enfant devrait avoir très peu (ou même pas du tout) d’impôt à payer. Finalement, aucun impôt n’est appliqué aux sommes que vous aurez cotisées au REEE au moment de leur retrait.

4. Vous pouvez compter sur votre famille et vos amis. Selon le régime choisi, il n’est pas nécessaire d’être un des parents de l’enfant (ni même un membre de sa famille immédiate) pour établir un REEE en son nom. Une tante, un oncle, un des grands-parents ou un ami de la famille peut s’en charger. Ces personnes peuvent aussi cotiser à un régime que vous avez établi.

5. Un régime facile à établir. Si vous n’avez pas encore établi de REEE, la première chose à faire est de vous assurer que votre enfant a un numéro d’assurance sociale (il est impossible d’établir un REEE sans ce numéro). Il est très facile d’obtenir une carte d’assurance sociale. Vous n’avez qu’à télécharger un formulaire de demande ou à téléphoner au 1-800-622-6232.

6. Vos cotisations initiales sont protégées. Si votre enfant décide de ne pas aller au cégep ou à l’université, vous pouvez désigner un autre bénéficiaire pour le REEE ou retirer toutes vos cotisations initiales, et vous n’aurez aucun impôt ni pénalité à payer. Par contre, si vous retirez vos cotisations, vous devrez peut-être rembourser les versements de la SCEE (en anglais).

Vous voulez en savoir plus sur les REEE et leur fonctionnement? Rendez-vous dans une succursale de BMO ou téléphonez-nous au 1-800-665-7700. Ou encore, consultez la page Comprendre le REEE de notre site Web, et servez-vous de notre Outil de calcul de l’épargne du REEE.