Mon arrivée au Canada

Nous avons à cœur d’aider les nouveaux arrivants. L’histoire de votre arrivée au Canada est certainement très intéressante. Après tout, vous avez tout laissé derrière pour commencer une vie nouvelle. Voici le récit de personnes qui, comme vous, se sont installées au Canada.

Découvrez le parcours d’autres nouveaux arrivants

« En apparence, tout allait bien, explique Jian, en se rappelant la vie que lui et sa femme Lily ont laissée derrière eux dans leur Chine natale. À notre sortie de l’université, Lily et moi avons trouvé des emplois dans des multinationales. Puis, le temps a passé et nous avons commencé à prendre conscience, en particulier à la naissance de notre fils Jeff, que nous voulions autre chose. Nous voulions nous sentir libres de rêver et de mener la vie de notre choix. » Ce désir a conduit le couple à immigrer au Canada en 2002 et, par la suite, à mettre sur pied leur propre entreprise. « Alors que nous occupions des emplois de survie à Toronto – J’étais gérant adjoint dans un commerce de restauration rapide – et payions des gens pour s’occuper de notre fils, nous avons commencé à songer à ouvrir notre propre garderie, se souvient Jian. Nous avons commencé par prendre soin des enfants de nos amis à notre domicile, puis nous avons ouvert notre propre garderie agréée. » Jian précise que le soutien de BMO Banque de Montréal a joué un rôle primordial dans sa réussite. « Avant que nous quittions la Chine, la succursale BMO de Pékin nous a ouvert un compte à Toronto et a fait les démarches nécessaires pour que nous obtenions une carte de crédit, explique-t-il. Depuis notre arrivée, nous avons fait affaire avec la Banque pour toutes nos affaires financières, de notre prêt hypothécaire à notre entreprise. Notre garderie est admissible à des services bancaires sans frais dans le cadre du programme de comptes pour organismes à but non lucratif de BMO Banque de Montréal. Cela a constitué pour nous une aide précieuse au cours des années de démarrage. » Selon Jian, la vie qu’il avait envisagée dans sa terre d’adoption se déroule comme il l’avait espéré. « L’entreprise que nous avons créée va bien. En fait, nous songeons même à une expansion. Notre famille s’agrandit elle aussi. Jeff a maintenant un petit frère – Larry. Notre vie est toujours bien occupée, mais nous faisons un travail qui nous passionne. Et il nous reste du temps, à Lily et à moi, pour emmener les garçons en randonnée dans le magnifique arrière-pays canadien. De temps en temps, je peux même prendre un jour de congé pour aller à la pêche! »

Kim se rappelle les premiers jours difficiles qui ont suivi son émigration de sa Chine natale il y de cela 20 ans. « J’ai laissé derrière moi toute ma famille – ma femme, un jeune enfant et mes parents – pour venir au Canada dans le cadre d’un échange étudiant, se souvient-il. Je vivais dans un sous-sol au centre-ville de Toronto. Je ne connaissais absolument personne et je me sentais affreusement seul. » Mais Kim a toujours été de ceux qui savent transformer les difficultés en occasions. Au début des années 1990, sa femme Pamela Ye et son fils Steven alors à ses côtés, l’homme originaire de Shanghai a mis sur pied une agence de voyage, une entreprise dont la spécialité est d’aider les investisseurs nord-américains à explorer le marché chinois. Kim souligne que BMO Banque de Montréal a toujours été un partenaire précieux dans cette aventure. « Grâce à BMO Banque de Montréal, j’ai pu me lancer en affaires, dit-il. Qu’il s’agisse de me renseigner sur le système bancaire canadien ou de s’occuper du financement de démarrage, la Banque m’a appuyé dès le début. Et elle le fait toujours. Les gens de BMO Banque de Montréal sont pour moi de précieux conseillers et amis. » Aujourd’hui, Kim dirige une entreprise qui génère des ventes annuelles de 100 millions de dollars, emploie 100 personnes et exploite 11 bureaux en Amérique du Nord et en Chine. Autrefois immigrant, il est devenu un citoyen bien établi qui se sent chez lui au Canada et, lorsqu’il réfléchit au chemin parcouru, Kim a un conseil pour les nouveaux arrivants. « Si vous vous arrêtez à penser au passé, ce sera difficile, dit-il. Mais si vous êtes décidé à changer de vie et à vous tourner vers l’avenir, vous réaliserez vos rêves. »

Un jour de 1994, Young Keun, propriétaire d’une petite entreprise manufacturière à Séoul, en Corée du Sud, est tombé sur une annonce dans le journal qui faisait la promotion d’un programme d’immigration au Canada. « J’ai immédiatement su que je devais envisager cette possibilité, se souvient-il. À l’époque, ma santé était précaire et les médecins me recommandaient de changer de mode de vie, notamment en respirant plus d’air frais et en réduisant mes heures de travail à beaucoup moins que 16 heures par jour. Il me semblait qu’il serait plus facile de suivre ces conseils au Canada. » C’est ainsi que l’année suivante, Young Keun, sa femme Insook et leur fils Heechan et Heebum sont montés dans un avion à destination de Vancouver. Mais la vie de nouvel immigrant comporte son lot de difficultés. « Nous ne connaissions personne et notre anglais était limité, se rappelle le père de famille. J’ai aussi découvert que l’expérience acquise dans mon pays natal ne valait pas grand-chose. À maintes reprises, on a refusé ma candidature parce que je n’avais pas d’antécédents canadiens. » Voilà une attitude qu’on ne trouve pas chez BMO Banque de Montréal, l’institution privilégiée de Young Keun. « Chez BMO Banque de Montréal, on a à cœur d’aider les nouveaux arrivants à intégrer avec succès la société canadienne, remarque-t-il. Je me rappelle avoir assisté à plusieurs séminaires offerts par la Banque aux immigrants de la Corée du Sud sur des sujets comme les pratiques bancaires et les prêts hypothécaires au Canada. En plus d’être une source précieuse d’information, ces activités permettent de rencontrer de nouveaux amis et des gens d’affaires. » Aujourd’hui, les souvenirs des premières frustrations ont fait place à des expériences plus heureuses. La famille Lee possède une résidence à proximité d’une ceinture de verdure à Port Coquitlam, et Heechan et Heebum sont tous deux diplômés universitaires. Young Keun, après avoir acheté et vendu avec profit un certain nombre d’entreprises, projette maintenant de démarrer une nouvelle entreprise. « Toutes les entreprises auxquelles j’ai été associé avaient un point commun, signale-t-il. Elles m’ont permis d’avoir une vie saine et équilibrée. Au Canada, j’ai pu subvenir aux besoins de ma famille tout en ayant le temps et l’énergie d’être un bon mari et un bon père – et à l’occasion, un golfeur. La vie est belle. »